BLOGAPHARES

05/10/2010
Voici un nouveau livre de David Moré Aguirre: "La vie dans les phares d'Espagne".
- La corporation des gardiens de phares et des techniciens de signaux maritimes (1851-1992)-
Dans la collection Etudes de l'MMB (Musée Maritime de Barcelone)

Ecrit en espagnol, le livre traite principalement de la vie des personnes qui ont choisi la profession singulière de garder et surveiller la lumière des phares. C'est un livre d'investigation qui raconte différents épisodes de vie professionnelle, personnelle, quotidienne... de personnes très diverses. Les récits s'appuient sur des écrits officiels trouvés dans beaucoup d'archives, ministères et registres civils d'une bonne partie de l'Espagne.

La couverture et 2 pages intérieures du livre qui a été présenté samedi dernier le 26 septembre à Calella (province de Barcelone - Espagne) à l'occasion du 150 ième anniversaire de l'inauguration du phare de Calella, sont reproduites ci-dessous.







Il y a aussi, ci-dessous, une photo de la table de présentation(de gauche à droite, Joaquim Sitjà, president de Foto-Film Calella, éditeur du livre, Josep Maria Juhé, Maire de Calella, David Moré Aguirre, co-auteur et présentateur du livre et Joan Serra, responsable des services de d'aide à la navigation de l'Autorité Portuaire de Barcelone et de Gérone).



Le livre commémore le 150 ième anniversaire de l'entrée en service du phare de Calella. Il est écrit en catalan, avec traduction en espagnol et en anglais de tous les textes. Le livre est plus international et il contient une grande quantité de magnifiques photos de phares de différentes parties du monde. L'éditeur (Foto-Film Calella), comme son nom l'indique, se consacre principalement à la photographie, de là l'importance accordée à l'image dans le livre. Il y a des photos de beaucoup de phares de la côte catalane, de nombreux autres phares de l'Espagne, quelques-uns de France, Italie, Grande-Bretagne, Irlande, Croatie, Portugal, Canada, Etats-Unis, Chili, etc.

La couverture est très sombre, peut-être trop, mais je crois interpréter que c'est un hommage à la lumière du phare qui brille dans la nuit et à laquelle la population de Calella est très attachée. Les photos lumineuses à l'intérieur du livre apparaissent en contraste.

Un livre à lire pour les pharophiles!



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la reconstruction du phare de Knokke

avant : photo de gauche
pendant :ici
après : photo de droite, ici

Réussi, non ? Et ça juste pour en faire un Office du Tourisme !
Pour une fois qu'on fait quelque chose de bien sur cette côte !

comme dirait Isaraa, Vive la Belgique! (profitons-en, tant qu'elle existe encore, ma pauvre Belgique)

Le samedi 29 septembre 2007, a eu lieu dans les jardins du phare San Sébastian de Palafrugell, la présentation du livre de David Moré Aguirre
" El far de Sant Sebastià. 150 anys de vida".



Le prix de ce livre (écrit en catalan) est de 12 euros dans quelques librairies de Barcelone, Gerona et d'autres villes de la province de Gerona.
Il est distribué par:
NORDEST DISTRIBUCIONS
Téléphone: 972672354
E-mail: nordest@tsai.es


Le public lors de la présentation


Sur cette photo, le maire de Palafrugell, le chef de l'autorité portuaire de Barcelone,
l'auteur du livre, le dernier gardien qui habita le phare et la veuve du gardien
qui resta le plus longtemps dans ce phare, Antonio Aguirre.
Le gâteau commémore le 150 ième anniversaire de l'inauguration du phare le 1er octobre 1857.

Le vendredi 21 septembre 2007, a eu lieu comme prévu au phare de Tossa, la présentation du livre de David Moré Aguirre
" Fars i senyals marítims de la Costa Brava".



Le prix de ce livre (écrit en catalan) est de 13 euros dans quelques librairies de Barcelone, Gerona et d'autres villes de la province de Gerona.
Il est distribué par:
NORDEST DISTRIBUCIONS
Téléphone: 972672354
E-mail: nordest@tsai.es


Le public lors de la présentation


L'auteur du livre est la seconde personne la plus proche de l'objectif

David Moré Aguirre, fils de Maria Victoria Aguirre (contributrice régulière du site), préparait 2 livres sur les phares. Le hasard a voulu qu'ils soient publiés presque en même temps.
Ils seront présentés durant le mois de septembre 2007.

- Le vendredi 21 septembre 2007, dans le jardin du phare de Tossa de Mar (Gerona, España), à 19 heures, présentation du livre de David Moré Aguirre
" Fars i senyals marítims de la Costa Brava",
édité par la Diputación Provincial de Gerona.



- Le samedi 29 septembre 2007, dans le jardin du phare de San Sebastián de Palafrugell (Gerona, España), à 19 heures, présentation du livre de David Moré Aguirre
"El far de Sant Sebastià.150 anys de vida (1857-2007)",
édité par el Ayuntamiento de Palafrugell.



Ces 2 livres sont écrits en catalan, avec tout l'amour d'un petit-fils pour son grand-père gardien de phare, pour son travail et pour tous les ancêtres qui l'ont précédé.

A lire un article de presse concernant le livre
Fabuleuses Histoires sur les phares des côtes et îles du couchant de François ANGEVIN et Illustées par Jennifer Angevin

voir l'article

CORSAIRE ÉDITIONS
1, rue Royale F 45000 Orléans
Tel./Fax : 02 38 53 15 00
de l’étranger : 00 33 2 38 53 15 00
Fax : 00127 0477 2413 (coût d'un appel local)
courriel : infos@corsaire-editions.com
http://www.corsaire-editions.com

Voici une photo de phare toboggan, prise à la plaine de jeux du port de Fishguard, Pays de Galles. Je suis sûr que tous les enfants des pharophiles aimeraient avoir le même dans leur jardin.Avis à tous les bons bricoleurs.J'espère que le message passera, ainsi que la photo; c'est mon premier message Html.Signé CHRISTIAN

l'annonce est aussi visible sur le site des "Commissioners of Irish Lights" C.I.L.
sur http://www.cil.ie/sh620x6085.html
Kittiwake

c'est le titre du mail que Christian m'a envoyé samedi.

Lire la suite

Voici la retranscription du scan de l'édito de G. Pernoud que Christian m'a envoyé par mail.


Les gardiens du temps

Ils sont là, visibles de très loin pour le marin mais aussi pour le terrien. Les phares qui bordent nos côtes ont une silhouette qui s’élance vers le ciel comme pour montrer leur puissance, leur force, leur immortalité. Et pourtant, les temps changent, la modernité a fait fuir les gardiens, aujourd’hui la presque totalité des phares sont devenus automatiques.

Mais leur silhouette attire toujours autant l’œil des marins et l’œil des terriens. Le promeneur, comme aimanté, fait l’effort d’aller jusqu’au pied du phare pour se rendre compte de sa majesté. Mieux encore, de plus en plus, la visite est autorisée et il faut saluer cette initiative qui, je l’espère, se multipliera même si ce n’est pas toujours facile à mettre en place.

La visite d’un phare, c’est un voyage dans le temps, le phare à cet instant se transforme en une machine à remonter le temps. Marche après marche, on replonge quelques siècles en arrière, au moment où des hommes dans des conditions souvent très difficiles se sont attaqués à la construction de ces chefs d’œuvre de l’architecture. Des bâtisseurs qu’il faut saluer, surtout pour ceux qui, en pleine mer, se sont attachés à quelques petites rochers pour planter quelques piquets à chaque marée haute et ce durant plusieurs années pour construire le premier mètre des fondations. Marche après marche, revient à la surface, la vie de ces gardiens qui ont entretenus toutes ces lampes qui scintillent le long de nos côtes et qui ont été longtemps autant de lignes de vie lancées dans la nuit. Oui le radar, le GPS ont changé la donne, mais c’est peut-être à nous, terriens, de leur offrir un avenir en allant les regarder, les visiter quand c’est possible, d’en parler, d’en parler à tous, aux responsables locaux, régionaux et nationaux, pour qu’on ne les abandonne pas. Plus que des monuments historiques, ils gardent en eux un “gros morceau” de la vie de ce littoral que nous aimons tant.

Alors, même après les vacances, n’oublions pas “ces gardiens du temps”.

Georges Pernoud

Depuis plusieurs mois maintenant nous recevons sur le site des témoignages consternés, autant écrits que photographiques, qui signalent la dégradation de plusieurs phares français. Ces alertes confirment ce que pouvait laisser présager la disparition du métier de gardien au catalogue des emplois du service des Phares et Balises. Elles font aussi écho aux informations inquiétantes qui ont été diffusées par certains médias (état du phare de Kéréon par exemple). Ecoutez � ce sujet la chronique du 5 mars 2006 d'Isabelle Autissier dans l'émission "Voix du large" sur France Inter (au format real audio).

Que faire ?
L'équipe du phare � travers le monde avance quelques idées:

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Poursuivre les témoignages et alerter les organismes responsables de la gestion des phares, qui sont bien sûr déj� bien informés de la situation et qui trop souvent ne font rien (par manque de moyens ?).
Lorsque vous signalez une dégradation de l'état (extérieur ou intérieur) d'un phare sur notre site, informez aussi le bureau national des Phares et Balises (photos � l'appui si possible):

Adresse et site internet
Direction des Affaires Maritimes et des Gens de Mer
Bureau des Phares et Balises
3, place Fontenoy
75015 PARIS
Tel: 01.44.49.86.81
Fax: 01.44.49.86.80
Site: http://www.mer.gouv.fr/
Courriel: france-ocean@equipement.gouv.fr

Ce témoignage pourrait aussi devenir collectif, chacun adressant au bureau national des Phares et Balises un courriel standard de type "pétition" dont le texte pourrait être élaboré en commun. Cette initiative a peut-être déj� été testée par les associations qui s'occupent de la sauvegarde des phares français.

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Alerter aussi ceux qui portent le titre officiel de peintres de la marine car témoigner est leur premier rôle et agir en tant que "reporter" est une de leur missions essentielles.
Ils pourraient se mettre gracieusement au service du beau patrimoine des phares auquel ils sont naturellement attachés. On sait bien que certains d'entre eux font un commerce lucratif de divers ouvrages (livres, photos, ...) qui ne montrent que la beauté de ces édifices. Ils pourraient aussi dans certaines situations parler ou montrer la triste réalité des choses � leur organisme de rattachement et user de leur influence et de leur notoriété pour médiatiser et déplorer les faits.
Un site des peintres de la marine:
http://www.netmarine.net/tradi/pom/
Vous y aurez un accès direct à la base des peintres.

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Organiser et favoriser la protection du patrimone des phares sur le site.
Le site ne veut pas agir dans la dénonciation passive, il se veut constructif. Il se se propose d'informer ses visiteurs de l'abandon actuel d'une partie de notre patrimoine.
Une nouvelle rubrique en page d'accueil est � l'étude. Nous pensons que beaucoup de gens (associations, communes, organismes divers,...) doivent avoir des idées pour redonner vie � ces phares abandonnés (gîtes, musées, lieux de rencontre, hébergement de personnes en difficulté,...).
Le site veut inciter les gens � faire des propositions.
Le site est prêt � recueillir, trier et mettre en ligne toutes les idées et pourquoi pas, les transmettre aux Phares et Balises.

Même si quelques situations réconfortantes existent (voir � ce sujet le billet de GARDIEN sur le blog en date du 28 février 2006 "Quatre phares historiques") , il y a lieu d'être assez pessimiste sur l'avenir des phares français au sein de notre société du profit et de désengagement de l'Etat. Dans quelques années les phares les plus "rentables" seront-ils confiés � des sociétés privées qui en organiseront la visite, et les autres seront-ils laissés � l'abandon ou démolis, la loi de conservation et préservation du littoral ayant été assouplie et les promoteurs devenant de fait plus voraces ?

Malgré cela, nous pensons qu'il faut lutter avec tous nos moyens!
Le site serait assez fier de pouvoir contribuer dans un premier temps � une prise de conscience et un changement d'attitude des autorités de tutelle, face au danger que constitue l'abandon d'un entretien régulier des phares, joyaux du pratrimoine maritime littoral français.

Nous attendons vos réactions.

L'équipe du phare � travers le monde

Lisez le document au format pdf

Les phares constituent des témoins du patrimoine particulièrement exposés � la dégradation du temps. Pour mieux les protéger, quatre d’entre eux vont être inscrits � l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

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